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Décision

Nous prenons 35 000 décisions par jour 💪 !

Peut être moins, l’origine du chiffre est discutable.

La plupart ne sont pas vraiment conscientes. Par exemple, démarrer lorsque le feu passe au vert.

Ce qui est sûr, c’est que toutes les décisions ne sont pas équivalentes.

Certaines sont automatiques, familières, répétitives, le résultat est quasi certain, presque immédiat et visible. Dans notre pays, quand on fait les courses et que l’on choisit quoi manger.

D’autres sont plus difficiles : le résultat peut être incertain, éloigné du moment où l’on décide, et conditionné par des facteurs qui sont souvent inconnus ou hors de notre contrôle. Investir dans un logement. Faire confiance à quelqu’un, à une entreprise.

Elles peuvent être individuelles, ne concerner que soi ou avoir un impact sur les autres. Elles peuvent être prises de manière collective.

Améliorer la prise de décision est le préalable à tout changement. Avec une étrange régularité pourtant, certaines ne produisent que rarement le résultat espéré.

Cas pratique : bientôt 2021, et les traditionnelles résolutions de début d’année.
Comptez vous en prendre ? Les considérez vous difficiles ? Quelle chance de succès leur donnez-vous dans 6 mois ? dans 12 mois ?

Références

35,000 Decisions: The Great Choices of Strategic Leaders Published: March 20, 2015 Written by Dr. Joel Hoomans https://go.roberts.edu/leadingedge/the-great-choices-of-strategic-leaders Et un contre argumentaire You Make 35,000 Decisions A Day – Rubbish! John Dabell https://johndabell.com/2019/06/18/teachers-make-35000-decisions-a-day/

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Décision Incertitude Prévision

Embrasser l’incertitude plutôt que tenter de prédire l’avenir ?

Sous prétexte de l’imprévision des conséquences du COVID, Philippe Silberzahn, nous invite à embrasser l’ #incertitude et agir plutôt que tenter de prédire l’avenir*. Baiser empoisonné ?

Selon moi, 2 confusions & 1 paradoxe

Confusion entre objectif, option d’action et “états du monde” possibles. Une #prévision n’est pas ce qui va se passer mais la probabilité d’une possibilité. L’enjeu n’est il pas de réduire l’incertitude en augmentant ce sur quoi on peut agir par la production de #connaissances ?

Confusion entre court et long terme : en période d’instabilité, certaines prévisions long terme sont vite obsolètes et le maintien d’actions visant un objectif dans un état du monde qui n’existe plus absurde. Mais pourquoi rejeter toute prévision ?

Enfin, espérer de meilleurs résultats en ne prévoyant pas est en soi une prévision, ce qui relève du paradoxe.

Si les météorologues s’étaient résignés à embrasser l’incertitude plutôt que la prédire, il n’y aurait pas de bulletins météo.

Prévoir, tester, se tromper, recommencer, n’est-ce pas ce qui permet de s’améliorer et mieux décider ?

Lien vers l’Article de Philippe Silberzahn